Toute personne souffrant de troubles auditifs est susceptible de se voir équiper d’un appareillage auditif. Toutefois, c’est au médecin ORL de diagnostiquer l’origine du trouble ou de la perte auditive, par un examen otologique, audiométrique tonal et vocal. La prescription, associée à l’audiogramme, fera également apparaître certaines caractéristiques, comme, les cas échéants :

  • un seuil d’intelligibilité vocal dans le silence ;

  • une diminution de l’intelligibilité dans le bruit ;

  • une perte auditive ;

  • des troubles centraux ;

  • une neuropathie auditive.

Et indiquera :
– si l’appareillage envisagé doit être uni ou bilatéral au regard des résultats audiométriques ;
– si l’aide auditive s’inscrit dans différentes solutions thérapeutiques isolées ou en association. Dans ce cas, la prescription est accompagnée d’une lettre en informant l’audioprothésiste et précisant la durée de l’essai adaptée si celle-ci est supérieure à 30 jours, dans la limite de 45 jours. Ce cas est notamment envisagé lorsqu’un implant cochléaire, un implant d’oreille moyenne, un dispositif ostéo-intégré ou la pertinence de toute chirurgie d’oreille moyenne peuvent être proposés.

L’ordonnance s’avère donc indispensable pour garantir le bon appareillage et le bon suivi de soins.